Voici la copie à l'identique de la lettre que Monsieur Gilles Bolzer, professeur au Collège Chateaubriand de Gourin, et Secrétaire départemental adjoint du SNES-FSU, a faite parvenir au rédacteur en chef du journal, suite à la parution dans Le Télégramme, de l'article ci-dessus: 

                       (lettre publiée ici avec l'accord de Monsieur Bolzer)

............................................................

Madame, Monsieur le rédacteur en chef,

Je suis responsable syndical départemental du SNES-FSU et parent d'élève habitant à Gourin (Morbihan). Je réagis donc ici au titre de la FSU (1er syndicat des enseignants) mais aussi en mon nom propre à l'article paru hier dans la page locale de votre journal concernant la grève des enseignants dans les écoles de Gourin.

Je suis tout simplement scandalisé par le titre de cet article et par son contenu. Votre correspondant doit avoir un sérieux problème de mémoire ou plus certainement un parti pris inadmissible qui lui fait oublier que l'école publique existe encore dans notre commune.

En effet, comment peut-on résumer uniquement le mouvement de grève de mardi dernier aux 3 établissements privés de notre commune et annoncer que cette grève se solde par le chiffre de 11 grévistes! Ce qui pourrait ressembler à une farce de mauvais goût puise malheureusement sa source dans une rivière des plus nauséabondes...

Comment, lorsqu'on se dit journaliste professionnel, peut-on sérieusement avancer de telles inepties dans une rubrique locale forcément très suivie, sans savoir que le mensonge est énorme?

Vous avez déjà reçu un texte commun sous forme de réponse de la part des directrices des deux écoles publiques de Gourin, annonçant le chiffre de 100% de grévistes dans leur établissement. A ces grévistes se rajoutent les personnels du collège Chateaubriand qui eux aussi ont très fortement suivi le mouvement à plus de 90%. A ce sujet, il n'y a pas uniquement que des enseignants, signe que le malaise est grand! Mais où pouvait-on lire cela dans votre article?

Par conséquent, permettez-moi d'avoir certaines interrogations que je vous soumets sans plus attendre et auxquelles, je l'espère, vous saurez apporter une réponse.

La volonté du Télégramme est-elle désormais de désinformer ses lecteurs?

Votre quotidien a-t-il reçu des directives pour participer à la casse du service public d'éducation?

Plus généralement, votre journal va-t-il continuer à cautionner la place prépondérante prise dans ses colonnes par des articles vantant les mérites des écoles privées du secteur, au détriment d'actions pédagogiques et sociales de fond entreprises par les écoles publiques et dont on ne voit que trop rarement des traces d'existence dans votre quotidien?

Le citoyen que je suis condamne toutes formes de désinformation et d'actions de promotion avec l'intention de nuire à autrui. Ces agressions visuelles et littéraires, car cela relève de ce domaine, sont devenues insupportables à bon nombre de Gourinois et d'habitants du canton. J'espère que cette lettre ouverte trouvera un écho dans vos colonnes et qu'à l'avenir, vous traiterez l'information en prenant vos renseignements à la source, c'est-à-dire auprès des intéressés eux-mêmes.

Veuillez recevoir mes salutations distinguées.

.............................................................

( à suivre)

Copie à l'identique de l'article paru dans le journal "Le Télégramme"

de Vendredi 30 Septembre:

- Suite à un article paru mercredi dans nos colonnes, les enseignants des trois écoles publiques réunies (maternelle, primaire et collège) de la commune tiennent à préciser que "Mardi, 100% des enseignants de l'école maternelle publique étaient en grève, tout comme 100% des enseignants de l'école primaire Jean-Rostand, et 88% des enseignants du collège Chateaubriand. Ce fort pourcentage d'enseignants grévistes montre, une fois de plus, notre engagement pour défendre à Gourin un enseignement de qualité, public et gratuit."

       C'est avec respect et joie que nous mettons une Majuscule au mot "Pompiers" de Gourin, compte tenu de tous les service qu'ils nous rendent. Pompiers de Gourin, oui! mais aussi Pompiers à Roudouallec et finalement dans d'autres communes du voisinage lorsqu'on a besoin de renfort: on les appelle, ils viennent.

       Nous nous rappelons qu'il y a peut-être quatre ans, nous étionsà une messe à l'église de Roudouallec, en compagnie de plusieurs de nos cousins et cousines des U.S.A. Un peu avant la fin de la messe, l'un de nos cousins a fait un malaise dans l'église. Nous l'avions alors allongé sur le banc et quelqu'un est sorti pour appeler les Pompiers à l'aide d'un téléphone portable. Les Pompiers n'ont vraiment pas tardé à arriver; ils ont rapidement observé notre cousin et comme le médecin de service était loin, les Pompiers ont conduit le cousin à l'Hôpital de Carhaix, d'où il est sorti le soir même, sain et sauf. Tout était bien qui finissait bien. Nous avions évidemment remercié nos amis du groupe des Pompiers et votre serviteur, se disant que les paroles s'en vont dans le vent et que les écrits restent, avait écrit une lettre de remerciements au Chef des Pompiers à la Caserne de Gourin.

>>>>> nombre de Pompiers sur la photo: 25

                                             hommes: 20

                                               femmes: 5

>>>>> pourcentage d'hommes: 20 X 100   =                 80%

                                                                   25

>>>>> pourcentage de femmes: 5 x 100  =   20%

                                                                     25

  Pompiers "Roudoualleccois":

- Joseph Le Goff, dont les parents habitent Roudouallec.

- Mickaël Bleuzen, habitant Roudouallec.

Voici quelques photos prises l'été dernier 2011, lors de la Fête de la Crêpe, à Tronjoly en Gourin. Fort heureusement, le soleil était lui-aussi présent! On aura reconnu, entre autres, la batteuse, le tarare et les fourches!!! Et les messieurs à la carrure d'athlètes qui, à la force de leurs bras, lançaient la paille là où il fallait, et rarement à côté.