ROUDOUALLEC....
Jean Fichen et Air France....
En Avril 1987, voici ce que l'on disait à propos de notre regretté compatriote Jean Fichen, qui tenait commerce(s) au bourg de notre commune:
>>>> Après quarante ans de service, à l'âge de 67 ans, Jean Fichen arrête tout. Dernier billet d'avion sur un coin du bureau pour les vacanciers du printemps. Dernier dossier d'immigration bouclé: celui d'une jeune Gourinoise qui convole avec un Breton-Américain et autorisée à émigrer aux USA. La fin d'une époque....
>>>> Dans quelques jours, tout sera fini. Le seul bureau d'Air France du Centre-Bretagne et le seul en France dans une commune si petite (852 habitants en 1987!) baisse le rideau. A Roudouallec, le panneau sur la vitrine près de la quincaillerie va disparaître. Il n'y aura pas de successeur. Roudouallec se meurt. Resteront deux billets d'avion à Jean Fichen: le sien et celui de son épouse, des ALLER et RETOUR pour les USA utilisables au mois de Septembre 1987....
>>>> L'homme qui a fait partir des milliers de Bretons depuis 1947, de Roudouallec et du canton de Gourin, de Scaër, Guiscriff, Chateauneuf, Carhaix, Laz, mais aussi de Lorient, Brest, Quimper et même de Normandie et de Bordeaux, s'en retourne sur ses terres. Pour 15 jours seulement.
>>>> Né à Milltown dans le New-Jersey, l'Américain de Roudouallec (il y en a tellement!!) n'aura pas besoin de visa sur son passeport: il possède la double nationalité. Emigré en 1913, son père est revenu se battre en France en 14 / 18, puis est reparti rejoindre son poste à l'usine Michelin de New-Jersey en 1919. Une usine employant 3 000 ouvriers, la plupart Auvergnats, Bretons et dont beaucoup ont dû faire le chemin inverse en 1933, Michelin étant victime à son tour de la terrible crise dite crise de 29.
>>>> "Je retrouverai encore des Bretons à Milltown, dit-il. Dans mon enfance, il y avait deux grands quartiers de Bretons".... En Septembre, Jean Fichen ira montrer à son épouse la Cité du Moulin, à Milltown, où il a usé ses fonds de culottes jusqu'à 13 ans. Si elle existe encore!!....
Rentré en France en 1933 avec ses parents, il n'a jamais revu l'Amérique depuis. Après ses études, la Résistance, la guerre, et cinq ans comme instituteur privé à Sarzeau, Jean Fichen se fixe à Roudouallec comme fermier.
En 1947, des candidats à l'immigration le sollicitent pour les visas et le billet pour la traversée."Parce que je parlais américain", dit-il. Il fait d'abord ça bénévolement, puis assure la représentation de la Compagnie Générale Transatlantique. A l'époque, les candidats aux voyages embarquaient sur des paquebots. "Une fois, j'en avais 25 qui sont partis sur le même!" raconte-t-il. Des centaines de Bretons le sollicitent au moment fort de l'immigration des années 50, jusqu'en 1965. Deux, trois mille, ou le double?? Il n'a pas compté.... L'avion prend le relais du bateau et tout naturellement, Jean Fichen devient agent général Air-France. Payé au pourcentage, il complète ses revenus avec sa quincaillerie.
En Décembre 1965, l'acte d'immigration modifié par la gouvernement américain stoppe pratiquement tout courant migratoire venu d'Europe. Ces dernières années, leur nombre est dérisoire: un ou deux par an, guère plus, et encore tous prioritaires comme la jeune Gourinoise qui s'envole les jours prochains pour se marier.
>>>> Mais les voyages touristiques vers les Amériques de Bretons allant rendre visite à des parents installés là-bas n'ont pas cessé. En outre, beaucoup de Bretons que Jean Fichen a vu émigrer, sont d'ailleurs revenus au pays. Sa plus proche voisine Mme Roignard, décédée il y a cinq ans, n'était autre que la fille du pionnier de l'immigration bretonne: Nicolas Le Grand. Jean Fichen l'a connu aux USA: analphabète, il parlait Breton et Anglais, mais ne connaissait pas un seul mot de Français. Parti en 1881, le pionnier de Roudouallec a vidé ses poches dans un café du bourg, raconte Jean Fichen. Il y avait tellement de pièces de monnaie sur la table que jamais personne n'en avait vu autant. A son deuxième voyage, deux jeunes du canton l'accompagnaient. Le chemin des Etats-Unis était tout tracé!...
>>>> Après quarante ans de service, à l'âge de 67 ans, Jean Fichen arrête tout. Dernier billet d'avion sur un coin du bureau pour les vacanciers du printemps. Dernier dossier d'immigration bouclé: celui d'une jeune Gourinoise qui convole avec un Breton-Américain et autorisée à émigrer aux USA. La fin d'une époque....
>>>> Dans quelques jours, tout sera fini. Le seul bureau d'Air France du Centre-Bretagne et le seul en France dans une commune si petite (852 habitants en 1987!) baisse le rideau. A Roudouallec, le panneau sur la vitrine près de la quincaillerie va disparaître. Il n'y aura pas de successeur. Roudouallec se meurt. Resteront deux billets d'avion à Jean Fichen: le sien et celui de son épouse, des ALLER et RETOUR pour les USA utilisables au mois de Septembre 1987....
>>>> L'homme qui a fait partir des milliers de Bretons depuis 1947, de Roudouallec et du canton de Gourin, de Scaër, Guiscriff, Chateauneuf, Carhaix, Laz, mais aussi de Lorient, Brest, Quimper et même de Normandie et de Bordeaux, s'en retourne sur ses terres. Pour 15 jours seulement.
>>>> Né à Milltown dans le New-Jersey, l'Américain de Roudouallec (il y en a tellement!!) n'aura pas besoin de visa sur son passeport: il possède la double nationalité. Emigré en 1913, son père est revenu se battre en France en 14 / 18, puis est reparti rejoindre son poste à l'usine Michelin de New-Jersey en 1919. Une usine employant 3 000 ouvriers, la plupart Auvergnats, Bretons et dont beaucoup ont dû faire le chemin inverse en 1933, Michelin étant victime à son tour de la terrible crise dite crise de 29.
>>>> "Je retrouverai encore des Bretons à Milltown, dit-il. Dans mon enfance, il y avait deux grands quartiers de Bretons".... En Septembre, Jean Fichen ira montrer à son épouse la Cité du Moulin, à Milltown, où il a usé ses fonds de culottes jusqu'à 13 ans. Si elle existe encore!!....
Rentré en France en 1933 avec ses parents, il n'a jamais revu l'Amérique depuis. Après ses études, la Résistance, la guerre, et cinq ans comme instituteur privé à Sarzeau, Jean Fichen se fixe à Roudouallec comme fermier.
En 1947, des candidats à l'immigration le sollicitent pour les visas et le billet pour la traversée."Parce que je parlais américain", dit-il. Il fait d'abord ça bénévolement, puis assure la représentation de la Compagnie Générale Transatlantique. A l'époque, les candidats aux voyages embarquaient sur des paquebots. "Une fois, j'en avais 25 qui sont partis sur le même!" raconte-t-il. Des centaines de Bretons le sollicitent au moment fort de l'immigration des années 50, jusqu'en 1965. Deux, trois mille, ou le double?? Il n'a pas compté.... L'avion prend le relais du bateau et tout naturellement, Jean Fichen devient agent général Air-France. Payé au pourcentage, il complète ses revenus avec sa quincaillerie.
En Décembre 1965, l'acte d'immigration modifié par la gouvernement américain stoppe pratiquement tout courant migratoire venu d'Europe. Ces dernières années, leur nombre est dérisoire: un ou deux par an, guère plus, et encore tous prioritaires comme la jeune Gourinoise qui s'envole les jours prochains pour se marier.
>>>> Mais les voyages touristiques vers les Amériques de Bretons allant rendre visite à des parents installés là-bas n'ont pas cessé. En outre, beaucoup de Bretons que Jean Fichen a vu émigrer, sont d'ailleurs revenus au pays. Sa plus proche voisine Mme Roignard, décédée il y a cinq ans, n'était autre que la fille du pionnier de l'immigration bretonne: Nicolas Le Grand. Jean Fichen l'a connu aux USA: analphabète, il parlait Breton et Anglais, mais ne connaissait pas un seul mot de Français. Parti en 1881, le pionnier de Roudouallec a vidé ses poches dans un café du bourg, raconte Jean Fichen. Il y avait tellement de pièces de monnaie sur la table que jamais personne n'en avait vu autant. A son deuxième voyage, deux jeunes du canton l'accompagnaient. Le chemin des Etats-Unis était tout tracé!...
une bande de bons amis d'enfance....
C'est tout simple: les bons amis d'enfance se sont rencontrés vendredi dernier 16 août 2013 chez l'un d'eux; et l'épouse de l'un de ces messieurs a pris la photo qui s'imposait. Voici les noms de ces "potes" que vous connaissez peut-être:
de DROITE à GAUCHE:
- Claude Riou, fils de feu Henri Riou et de Simone Le Ny.
(ancien électricien-plombier)
- Dominique Foret, fils de Lucien Foret et de son épouse Titine Poulichet.
(petit-fils de Phine Poulichet)
- Jean-Luc Foret, frère de Dominique.
- Bruno Le Dû, fils de feu Charles Le Dû et de Marie Fiche.
(ancien boucher-charcutier)
- Jean Jacq, de Kerzunis en Laz.
(dont la mère a fait un peu la cantine à l'école publique)
de DROITE à GAUCHE:
- Claude Riou, fils de feu Henri Riou et de Simone Le Ny.
(ancien électricien-plombier)
- Dominique Foret, fils de Lucien Foret et de son épouse Titine Poulichet.
(petit-fils de Phine Poulichet)
- Jean-Luc Foret, frère de Dominique.
- Bruno Le Dû, fils de feu Charles Le Dû et de Marie Fiche.
(ancien boucher-charcutier)
- Jean Jacq, de Kerzunis en Laz.
(dont la mère a fait un peu la cantine à l'école publique)
l'homme aux mille couleurs....
Nombreux sommes nous les uns et les autres à constater, avec consternation, que bon nombre de commerces et autres entreprises ferment boutique dans notre région du centre-Bretagne! Alors, réjouissons-nous du maintien au "Pays" des entrepreneurs dynamiques, même si ceux-ci se voient dans l'obligation de "ratisser large" et loin pour trouver des chantiers. L'essentiel est qu'ils gagnent leur vie, dans tous les sens du terme.
Habité par ces principes de bon sens, un retraité du quartier de Guernéo, à Roudouallec, a il n'y a pas longtemps fait appel à notre ami Patrick Roussin, le peintre aux mille couleurs, pour repeindre tout l'extérieur de sa maison. Il était hors de question, pour le retraité, de faire faire ce ravalement par un peintre extérieur à la commune!! Quand on a de bons artisans chez soi, à portée de la main, il convient de faire appel à eux, de leur donner du boulot.... Patrick, en l'occurrence, a fait du très bon et très propre travail. Le retraité en est fort satisfait et refera appel à lui si nécessaire.
Patrick Roussin est bien connu à Roudouallec depuis plusieurs dizaines d'années. On n'a pas oublié qu'il a fait partie du regretté orchestre "Les Galaxies", qui nous a tant fait valser (Domino...), slower (daydream...) et danser le bee-bop (Blueberry Hill)....
Le retraité de Guernéo tient aussi à ce qu'on salue et qu'on remercie l'adroit et dévoué artisan qu'est Dédé Bénéat, pour lui avoir promptement installé une gouttière neuve à la place de la vieille, percée.
Habité par ces principes de bon sens, un retraité du quartier de Guernéo, à Roudouallec, a il n'y a pas longtemps fait appel à notre ami Patrick Roussin, le peintre aux mille couleurs, pour repeindre tout l'extérieur de sa maison. Il était hors de question, pour le retraité, de faire faire ce ravalement par un peintre extérieur à la commune!! Quand on a de bons artisans chez soi, à portée de la main, il convient de faire appel à eux, de leur donner du boulot.... Patrick, en l'occurrence, a fait du très bon et très propre travail. Le retraité en est fort satisfait et refera appel à lui si nécessaire.
Patrick Roussin est bien connu à Roudouallec depuis plusieurs dizaines d'années. On n'a pas oublié qu'il a fait partie du regretté orchestre "Les Galaxies", qui nous a tant fait valser (Domino...), slower (daydream...) et danser le bee-bop (Blueberry Hill)....
Le retraité de Guernéo tient aussi à ce qu'on salue et qu'on remercie l'adroit et dévoué artisan qu'est Dédé Bénéat, pour lui avoir promptement installé une gouttière neuve à la place de la vieille, percée.
la classe "X"....
Nous avons marqué classe "X" car nous ne savons pas à quelles années cette photo correspond. Mais nous avons la chance de connaître pas mal de personnes sur cette photo; hélas, nous ne les reconnaissons pas toutes. Peut-être vous-même y parviendrez-vous???
- Marie-Thérèse Le Gall
- Annick Le Ster
- Eliane Hilliou
- René Le Ster
- Yvette Hélias
- Guy Ducoat
- Jean Kergaravat
- Josiane ex Le Dez
- Marie-Louise Jaffré
- Von Le May
- Yves Ducoat
- Philomène Le May
- Lucien Basse (époux de feue Louise Bénéat)
- Marie Le Roux-Le Floc'h (Le Trépas)
- Pér Deniel
- Marie-Thérèse Le Gall
- Annick Le Ster
- Eliane Hilliou
- René Le Ster
- Yvette Hélias
- Guy Ducoat
- Jean Kergaravat
- Josiane ex Le Dez
- Marie-Louise Jaffré
- Von Le May
- Yves Ducoat
- Philomène Le May
- Lucien Basse (époux de feue Louise Bénéat)
- Marie Le Roux-Le Floc'h (Le Trépas)
- Pér Deniel
"Miroir, ô mon beau miroir"....
Un petit coup d'oeil dans le rétroviseur, parmi nos photos peut-être un peu anciennes, histoire de revoir quelques visages connus.... C'est le seul critère qui nous guide ici pour la réalisation de cet article, où l'on re-découvre des photos qui "datent" un peu peut-être. Mais ce n'est pas trop déplaisant de les revoir ici une nouvelle fois.
* photo 1:
Titine et Anne-Marie Le Clech, lors de la fête profane au village du Moustoir.
* photo 2:
Henri Scoul, du bourg, lors d'un feu de la saint-Jean à la sortie du bourg, route de Chateauneuf.
* photo 3:
Jean Saouter, du bourg aussi, après avoir vécu longtemps à Kervazoën, ici au feu de la St-Jean.
* photo 4:
Louis Le Naour et son compère discutent le coup, lors d'une fête au Moustoir.
* photo 5:
Jean Paul Raoul, Jean-Louis Le Bihan, deux des frères Le Goff (village de Queidel) portent des signes extérieurs de carholiscisme au Pardon du Moustoir.
* photo 6:
Madeleine Eveno-Bordier, lors d'une lointaine fête des potirons.
* photo 7:
Pierre Le Lay, chauffeur routier, rue de Guernéo, lors d'une fête des potirons.
* photo 8:
Michel Péron, rue Nicolas Le Grand, lors du championnat de kubb très arrosé de 2008.
* photo 9:
Agnès Coadic, son beau-frère Soaïck,
(derrière), et Louis Le Balc'h, lors d'un repas du club
* photo 10:
à droite de la photo, les 2 femmes qui bavardent, ce sont Louise Raoul et la regrettée Annette David-Ponthou, lors d'une fête près de la salle polyvalente.
* photo 1:
Titine et Anne-Marie Le Clech, lors de la fête profane au village du Moustoir.
* photo 2:
Henri Scoul, du bourg, lors d'un feu de la saint-Jean à la sortie du bourg, route de Chateauneuf.
* photo 3:
Jean Saouter, du bourg aussi, après avoir vécu longtemps à Kervazoën, ici au feu de la St-Jean.
* photo 4:
Louis Le Naour et son compère discutent le coup, lors d'une fête au Moustoir.
* photo 5:
Jean Paul Raoul, Jean-Louis Le Bihan, deux des frères Le Goff (village de Queidel) portent des signes extérieurs de carholiscisme au Pardon du Moustoir.
* photo 6:
Madeleine Eveno-Bordier, lors d'une lointaine fête des potirons.
* photo 7:
Pierre Le Lay, chauffeur routier, rue de Guernéo, lors d'une fête des potirons.
* photo 8:
Michel Péron, rue Nicolas Le Grand, lors du championnat de kubb très arrosé de 2008.
* photo 9:
Agnès Coadic, son beau-frère Soaïck,
(derrière), et Louis Le Balc'h, lors d'un repas du club
* photo 10:
à droite de la photo, les 2 femmes qui bavardent, ce sont Louise Raoul et la regrettée Annette David-Ponthou, lors d'une fête près de la salle polyvalente.