ROUDOUALLEC....
deux de plus!!....
2 à 0, c'est bien et les habitants de notre commune, amateurs ou non de foot, sont très fiers de cette victoire! Quand Roudouallec gagne, tout le monde est content! Si nos deux joueurs ont marqué les buts, c'est que les collègues de l'équipe ont bien rempli leurs rôles eux-aussi; c'est ça, la solidarité! Dimanche prochain, ce sera encore la "gagne", on l'espère....
Il ne faut pas non plus oublier que l'équipe B a obtenu la victoire contre Kergloff par forfait! Une victoire, même par forfait, reste une victoire....
la Clinique Ste-Anne de Gourin....
Il n'y a tout de même pas si longtemps, il y avait une clinique médicale à Gourin. Mais aujourd'hui, elle n'est plus de ce monde! Elle a été démolie il y a quelques années pour laisser place à une entrée de parking et un parking, et aussi à un grand bâtiment à l'intérieur duquel l'on a regroupé des associations à caractère plutôt social et paramédical. Cette ancienne clinique se trouvait en plein centre-ville, pratiquement face à la Mairie, et appartenait à feu le Docteur Paul Lohéac, dont le nom restera à jamais dans les mémoires locales pour avoir eu un rôle très difficile durant la seconde guerre mondiale et pour l'avoir écrit dans un livre de bibliothèque que bon nombre de personnes ont lu et relu. Ladite clinique avait été également revendue par le Docteur Lohéac à un groupement de cliniques régional, et depuis, avait beaucoup perdu de son lustre passé. Tant et si bien que rapidement, hélas, elle s'est trouvée désaffectée puis vidée et vide de tout élément médical et chirurgical. Les cliniques meurent aussi. Son nom était: la Clinique Sainte-Anne de Gourin. La population locale et du proche voisinage était bien contente de pouvoir compter sur cette clinique des premiers soins, si on peut dire; elle était ouverte 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 en cas de nécessité; on pouvait compter sur les médecins et le personnel infirmier qui travaillaient dans la clinique. On avait l'impression de les connaître parce que la clinique se trouvait à Gourin et que Gourin, tout le monde connaissait et y venait si souvent pour de multiples occasions.
Pour des maux plus "importants", on devait aller à l'hôpital plutôt qu'à la clinique. Et des hôpitaux, on en trouvait un non loin de là, à Carhaix, distante de Gourin d'une vingtaine de kilomètres. De même, mais un peu plus loin, à Quimper, il y avait aussi un gros hôpital dans lequel on traitait des maux dangereux et difficiles. Parfois même, on pouvait être conduit jusqu'à l'hôpital de Brest, complètement dans le nord du département du Finistère! Ou à Rennes.... Ou à Nantes....
Revenons à l'ancienne clinique Ste-Anne de Gourin.... Ce bâtiment était le seul de la proche région à posséder un ascenseur, qui à l'époque était une curiosité très curieuse! Si l'on avait l'opportunité d'y grimper, alors l'on se sentait quelque peu "favorisé" par rapport à celles et ceux qui n'y étaient encore jamais montés. Egalement, dans la clinique de Gourin, quelques personnes originaires de notre commune de Roudouallec y travaillaient surtout dans l'entretien et même dans la partie proprement médicale en la personne de Mademoiselle Marianne Christien, infirmière de son état; les autres personnes étaient Madame Marie Jégou et Madame Marie-Jeanne Cozic, toutes les deux aides-ménagères dans les étages et dans les chambres des malades. Par conséquent, lorsque des personnes de Roudouallec se trouvaient hospitalisées à la Clinique Ste-Anne, l'on était bien vite "rassurés" grâce à la présence de ces trois charmantes dames de chez nous.
Une fois, le cinquième garçon de Joseph Bleuzen et de son épouse Soaze, le plus jeune des cinq, avait dû être hospitalisé durant plusieurs jours à la clinique de Gourin pour motif d'appendicite. C'était vers la fin des années 50. Un dimanche en fin d'après-midi, le jeune garçon avait bien mal au ventre et ne se sentait pas bien du tout. Voyant que son état de santé ne s'améliorait guère, au contraire même, quelque peu inquiète tout de même, Soaze, sa maman, appela le médecin de famille pour que celui-ci vienne jusqu'à la maison faire une visite médicale au garçonnet qui avait alors à peu près une dizaine d'années seulement. Le médecin ne tarda vraiment pas à se rendre au domicile de la famille Bleuzen, ausculta comme il fallait le petit malade, et se rendit compte très rapidement que le garçon avait très mal lorsqu'on appuyait sur son appendice et qu'à coup sûr, il s'agissait d'une appendicite, qu'une opération immédiate, sans attendre, s'avérait nécessaire. Soaze et Jos donnèrent leurs accords évidemment car on ne savait jamais comment ces choses-là pouvaient tourner si l'on attendait trop longtemps!
Le petit garçon fut donc conduit sans attendre à la Clinique de Gourin; on le laissa quelques minutes dans une chambre du deuxième étage et l'on revint rapidement le chercher car les chirurgiens, même le dimanche, venaient d'arriver à la clinique. On le descendit justement par l'ascenseur, mais l'enfant de Soaze et de Jos ne prêta guère attention au fait qu'il était dans ce fameux monte-charges tant il avait mal au ventre. Il se souvient encore parfaitement qu'on le descendit sur un chariot médicalisé, qu'on le mena ainsi jusqu'à la salle d'opérations (on ne parlait pas ici de bloc opératoire!) puis qu'on le manipula un peu pour bien l'allonger sur précisément la table fixe d'opération. Là, on lui recouvrit le nez par un masque spécial, gênant mais indispensable, si bien que le garçonnet était obligé de respirer du gaz chlorophorme pour l'endormir et le maintenir endormi ensuite.... Bien vite, le cinquième enfant de Jos et de Soaze sombra alors dans un profond sommeil, un endormissement général...pendant lequel les chirurgiens procédèrent à l'ablation de l'appendice. Après quoi, le garçon de Roudouallec, encore plus ou moins endormi, fut remonté dans sa chambre, où l'attendait sa chère Maman Soaze, qui avait décidé de rester là passer cette nuit avec son fils, autant pour se rassurer elle-même que pour rassurer son cinquième garçon... Bien entendu, il ne devait rien manger ni rien boire, tout juste un peu d'eau pour humidifier ses lèvres fines. On lui avait pincé 3 grandes agrafes à la cicatrice, comme des "minellou-morc'h", justement pour bien maintenir close cette coupure du bas côté droit, en haut de la jambe droite; et un beau pansement par-dessus.
La nuit se passa sans le moindre problème. Le lendemain, Jos vint chercher son épouse Soaze en voiture pour la ramener à la maison à Roudouallec; il n'y avait pas nécessité pour qu'elle reste tous les jours à prendre soin de son enfant, le personnel de la clinique étant très habitué à ces choses-là. Le petit enfant de Soaze et de Jos resta une semaine à la clinique de Gourin; après quoi, lui-aussi eut la permission de rentrer définitivement à Roudouallec car tout était rentré dans l'ordre...
Peu de temps après cette opération du cinquième enfant de Jos et de Soaze, à moins que ce ne fut peut-être avant, l'histoire a un peu oublié.... ce fut au tour de notre si gentille Soaze de prendre le chemin de cette clinique de Gourin. Soaze elle-aussi avait bien mal à l'intérieur de son bas-ventre. Le médecin qui était venu à la maison l'ausculter, diagnostiqua rapidement ce qu'il est convenu de nommer: une descente de matrice, sans doute une sorte de "prix à payer" pour avoir mis au monde cinq enfants, cinq garçons. Soaze avait donc une descente de matrice, qu'il fallait soigner non pas par des cachets, des ampoules ou des piqûres, mais bien par une opération chirurgicale et ce, à la clinique de la ville d'à côté. La rage au coeur de devoir quitter son bistrot pour quelques jours, et de le laisser à la charge de son époux maréchal ferrant Jos, Soaze ne put faire autrement qu'entrer à la clinique. Jos et le cinquième petit garçon resteraient donc tous les deux à la maison; mais la soeur de Jos, Tante Anna dite Naïg, devait venir le plus souvent possible préparer les repas; de même fit la mère de Soaze, dite Nénène, qui habitait le pennty face au bistrot (et Anna, un autre pennty un peu plus bas, vers le bourg).
Soaze resta toute seule dans sa chambre à la clinique, mais ne s'en offusqua point. Sa famille devait venir lui rendre visite le plus souvent possible, car il était hors de question de laisser de côté une dame aussi adorable comme l'était le très gentille Marie-Françoise. Dans un délai très ordinaire, normal pour une telle indisposition, notre chère Marie-Françoise rentra à la maison saine et sauve, tout en prenant bien soin de ne pas faire d'efforts sur-dimensionnés qui auraient pu aggraver son cas. Soaze commençait à guérir dans les meilleures conditions, pour le plus grand bonheur de son époux Joseph Bleuzen, de tous ses grands garçons et de son cinquième et dernier fils, le plus petit des cinq.
L'on constate, à ce point de cette histoire vraie, que d'ores et déjà, deux membres de la famille Bleuzen avaient effectué un séjour médical à la clinique Ste-Anne de Gourin....D'autres membres de la famille devaient par la suite entrer pour des soins à ladite clinique... Un jour de l'année 1978, au mois de février, Joseph Bleuzen à son tour devait entrer pour des soins extrêmement sérieux et importants à la clinique de Gourin. Il ne savait pas encore que ce devait être le début de sa fin....
Comme nous l'avons déjà écrit dans un précédent texte, notre cher Joseph était un fumeur de tabac, un grand fumeur même. Il prenait un paquet de tabac nouveau aussitôt qu'il avait terminé le sien. Et n'oubliait jamais de verser quelques gouttes de bon rhum sur ledit tabac avant de l'utiliser, avant de le rouler lui-même en cigarettes. Chacun sait que fumer tue. Joseph Bleuzen le savait lui-aussi, mais.... Joseph avait une manie en tant que fumeur, il gardait toujours sa cigarette au même endroit de ses lèvres, du côté gauche, le côté du coeur, et pratiquement toujours au même endroit de ses lèvres. Egalement, il gardait son mégot très très court, jusqu'à ce qu'il lui brûle lentement mais sûrement la peau des lèvres à l'endroit maudit.... Au bout du compte, à l'emplacement de ses cigarettes, sur la lèvre de la mâchoire du bas, un gros "bouton" s'était développé et avait pris une ampleur réellement inquiétante. C'était un peu comme une verrue des plus grosses. Joseph et son épouse et le cinquième garçon voyaient bien tout cela; mais de crainte de mettre Joseph en grande colère s'ils lui faisaient un remarque à ce sujet, ils préférèrent garder le silence... Pourtant, un jour, lors d'un repas familial, les grands enfants de Jos et de Soaze, ainsi que les belles-filles, ne purent heureusement pas s'empêcher de lui parler à ce sujet. Joseph promit de prendre rendez-vous le plus tôt possible avec le médecin généraliste de Roudouallec....
Aussitôt dit, aussitôt fait. Jos et son cinquième garçon se rendirent tous les deux chez le médecin; le cinquième fils avait accompagné son père pour être certain de bien entendre de la bouche même du docteur de quoi il s'agissait sur la lèvre de son père. Il se disait que si on avait laissé Jos se rendre seul chez le médecin, il n'est pas certain du tout que Jos, de retour à la maison, aurait dit la vérité à sa famille.... Dès que le docteur Pérès vit les lèvres de Jos, il comprit immédiatement de quoi il s'agissait, mais il ne prononça jamais le mot fatidique, ce mot qui ne laisse guère d'espoir de longue vie chez celui à qui il est prononcé. Aucun médicament précis ne lui fut prescrit. Mais il fut "imposé" à Joseph Bleuzen de se faire opérer le plus tôt possible à la clinique de Gourin pour lui enlever ce kyste maudit, cancéreux.... Très peu de temps après sa visite chez le médecin de Roudouallec, Jos dût entrer à la clinique de Gourin pour subir l'ablation de ce kyste cancéreux sur la lèvre gauche du bas. La forme du bas de son visage s'en trouva hélas bien déformée car on lui avait enlevé une bonne partie de la chair à cet endroit où se trouvait le kyste. Joseph Bleuzen souffrait beaucoup, moralement aussi, de voir ainsi son visage quelque peu déformé. Au bout d'un certain temps, Jos quand même put rentrer chez lui. Mais il souffrait encore. Il se remit au travail dans sa forge mais hélas, le coeur n'y était plus, le moral restait au plus bas. Sa famille se désolait de ne pouvoir rien faire de concret pour lui. Pour des compléments de soins, Joseph Bleuzen dut séjourner plusieurs semaines à la clinique Pasteur de Brest, une clinique très spécialisée dans les traitements contre les cancers. Jamais un membre de notre famille n'avait dû aller si loin du domicile pour avoir des soins cliniques. Mais comme il était impossible de faire autrement, Jos avait accepté d'emblée ce long déplacement, cette façon de lutter contre la douleur. On lui introduisit dans la chair de sa bouche de petits appareils anti-cancer des plus sophistiqués, mais très gênants et encombrants. Son fils Jacques, le cinquième, allait souvent lui rendre visite à Brest, en voiture. Parfois, Soaze l'accompagnait.... Pourtant, malgré la douleur et la gêne, Jos finit quand même par pouvoir rentrer à son domicile. La santé s'arrangeait un peu, un petit peu seulement. Une infirmière de Gourin venait chaque soir lui prodiguer des soins indispensables à domicile.
Une fois même, durant le début du mois d'août 1978, Jos se surpassa et réussit à ferrer un cheval, malgré son cancer et sa douleur. Jos ne savait pas alors que ce devait être l'ultime cheval qu'il devait ferrer. Mais il était très fier d'avoir réussit ce qui pouvait alors s'appeler, dans son cas, un exploit. Hélas, la fin était proche et Jos ne le savait pas, sa famille non plus, d'ailleurs. Jos mourrut vers minuit et quinze minutes le lundi 26 novembre 1978, sous les yeux de son fils Jacques, qui avait décidé de passer la nuit sur une chaise à le surveiller. Sa respiration s'arrêta brusquement, pour ne plus jamais reprendre, Jos prit une teinte jaunâtre et fut couvert de sueur. Ce fut un moment terrible, un moment vraiment terrible.
Quelques mois après ce triste événement, son cinquième fils Jacques accusa le coup et eut une réaction maladive à cette tristesse: toute la peau de son corps se recouvrit de petit boutons roses. Le médecin, que l'on avait appelé d'urgence, annonça que c'était une réaction après la mort de son père. Jacques fut très rapidement hospitalisé à l'hôpital de Quimper (le vieil hôpital, le nouveau n'étant pas encore achevé), en dermatologie, en chambre seule au bout d'un couloir, où il resta de nombreux jours à penser et à repenser à tant de choses! On ne lui fit aucun traitement particulier; on se contenta de le surveiller sérieusement et de pratiquer quelques analyses pour tenter de savoir d'où pouvait bien venir cette maladie de la peau rose. La maladie de peau commença à disparaître comme elle était venue: petit à petit, sans que le médecin-chef ne put dire au malade exactement de quoi il souffrait! On rentra le fils de Jos et de Soaze à la maison, où il prit encore quelques jours de repos avant de reprendre son métier d'instituteur public.
Où l'on constate que chacun des membres de la famille Bleuzen, le père, Joseph, la mère Marie-Françoise et le cinquième fils Jacques, tous les trois, à un moment donné de leur existence, ont fait un séjour plus ou moins long soit dans une clinique, soit dans un hôpital, soit dans les deux. Sans doute qu'un lien affectif fort liait les trois personnages, pour que chacun fasse la même chose à un certain moment!...
le très bon couscous...
C'est ainsi que dans le hall d'entrée, qui faisait office de bar, ça grouillait de monde; on aurait dit une ruche d'abeilles qui bourdonnaient: on savourait son apéro, on bavardait les uns avec les autres et au bout du compte, on se décidait à s'attabler pour "savourer" un couscous réellement des plus délicieux.
Ah oui, le couscous était délicieux, on s'est vraiment régalé. Pas besoin d'entrée, car déjà avec le couscous, c'était consistant! Nous espérons que les convives qui se sont attablés tardivement ont pu avoir quand même une bonne part de ce fameux couscous!!
Alors, il y avait 3 viandes: 1 merguez, 1 morceau de poulet et 1 morceau de viande; puis des légumes dans de la sauce; une sauce piquante; de la semoule aux petits raisins; une crème-dessert vanille ou chocolat. De l'eau minérale gratuite, du pain, du beurre, des gateaux secs et du café. Bien sûr, les vins étaient payants, ce qui est normal.
L'ambiance intérieure était très détendue, des gens sont venus d'un peu partout. Oui, sans hésiter, on peut dire que c'est une réussite. L'année prochaine, ce sera tout aussi bien. Pour sûr que les deux présidents des Ecureuils et tous les bénévoles ont été satisfaits! Bravissimo à tout le monde!
des buts!.... des buts!....
On est d'autant plus réjouis que l'équipe B a elle-aussi gagné son match contre Plounévézel par 5 à 1; buts marqués par Kévin Josse (2), Kaourig Le Coq, Brandon Ulmann et Marc Couric.
Une seule conclusion: pourvu que ça dure!!!
Meuh.... Meuh....
En fait, ce n'est pas vraiment Jean-Mi qui est en vedette, mais bien ses vaches qui sont d'une race plutôt rare dans le coin: la race BAZADAISE. On dit que la viande en est délicieuse et que le lait l'est tout autant. Bonne chance à Jean-Michel et à ses jolies bêtes à cornes.